Chargement en cours...
Aucun résultat ne correspond à votre recherche.

Une Journée olympique façon retour vers le futur

4 minutes

Partout en France, comités et associations Usep ont porté haut les couleurs du sport scolaire lors de la Journée olympique, avec les Jeux dans le rétro. Notamment à Paris et en Seine-Saint-Denis, entre course en bord de Seine et olympiades à La Courneuve, en présence des ministres de l’Education nationale et des Sports.

Fallait-il y voir un clin d’œil au déluge qui, l’an passé, avait submergé la cérémonie d’ouverture des Jeux ? C’est la bruine, vite oubliée, qui a accueilli au pont d’Iéna les cinq classes parisiennes et banlieusardes réunies pour une course pas comme les autres : 2,4 km sur les traces des Jeux de Paris 2024, avec remontée de la Seine de la tour Eiffel au pont-Alexandre III,, puis cap sur les Invalides et les jardins de l’hôtel de Noirmoutier, résidence du préfet.

Le départ était donné par la ministre de l’Éducation nationale, Élisabeth Borne. À ses côtés, du beau monde : la toute nouvelle présidente du Comité national olympique et sportif français (CNOSF), Amélie Oudéa-Castera, et deux « joggeuses » de marque en la personne de la ministre des Sports, Marie Barsacq, et de la présidente de l’Usep, Véronique Moreira, qui ont ensuite effectué le parcours avec les élèves de l’école Longchamp (Paris 16e).

Une promenade de santé, auraient pu dire les CM1 de l’école Blomet (15e). « Nous pratiquons la course longue en nous entraînant dans la cour et, en mai, nous avons participé à la No Finish Line, un challenge sportif solidaire », précise leur enseignante, Aude Cauvet, laquelle figurait l’an passé parmi les participants du Marathon pour tous. « L’arrivée était jugée juste au-dessus, au Champ de Mars », rappelle-t-elle fort à propos. Quant aux CM2 de l’école Octobre d’Alfortville (Val-de-Marne), ils se souvenaient avoir déjà croisé la ministre des Sports lors de la Semaine olympique et paralympique.

Tandis que les classes s’élançaient une à une en bord de Seine, plus au sud d’autres défilaient sur les terrains extérieurs de la Halle Carpentier, en ouverture d’une rencontre olympique partagée avec des collégiens de l’UNSS. Une rencontre parmi les dizaines d’autres organisées partout en France du 13 au 23 juin pour célébrer la naissance des Jeux olympiques modernes.

Plus au nord, à La Courneuve (Seine-Saint-Denis), 800 écoliers prenaient part au parc de Marville à la 11ème édition d’olympiades coordonnées par l’Usep avec le concours de 24 comités sportifs. Volley, hand, hockey, badminton, tennis, etc. De la découverte, y compris pour le football quand il devient « coopétitif » – avec des règles adaptées à chaque but pour équilibrer la partie – ou qu’il se joue en marchant, avec interdiction formelle de courir. Chaque classe participait à 5 ateliers. Pour les CM1 de l’école Joliot-Curie 2 de Pierrefitte, c’était par exemple danse, parcours gymnique, football américain, savate et basket.

Puis, sur le coup de 15 heures, les classes ont fait mouvement vers le podium où les attendait la cérémonie de clôture. De nouveau en présence de la ministre des Sports – qui avait troqué ses baskets pour des escarpins – et de la présidente de l’Usep, il y fut question d’héritage des Jeux. Les enfants les plus attentifs ont ainsi appris que certains des synthétiques qu’ils venaient de fouler l’avaient été avant eux par Antoine Dupont et l’équipe de France de rugby à 7, et que la piscine flambant neuf qu’ils pouvaient apercevoir plus loin avec été étrennée par les champions de water-polo. Cet héritage, c’est aussi « la progression des licenciés Usep en Seine-Saint-Denis, aujourd’hui plus de 10 500 dans 134 associations », avait auparavant confié en aparté Romain Zuliani, président de l’Usep 93, conseiller pédagogique départemental EPS et maître de cérémonie.

C’est donc lui qui lança le flashmob final, interprété avec passion par une foule d’enfants qui avait encore de l’énergie à revendre. De quoi donner la chair de poule à toutes les personnes présentes, et fabriquer des souvenirs aussi impérissables que ceux de l’an passé.

Partagez l'article
Partager c'est la meilleure façon de nous soutenir!