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« 1 école 1 table » : dynamique ping dans deux écoles rurales

4 minutes

Les écoles affiliées à l’Usep ont jusqu’au 19 novembre pour candidater à l’opération « 1 école 1 table » de la FFTT. De quoi animer récréations et temps périscolaires et favoriser les cycles raquette en EPS, expliquent la directrice et le directeur des écoles de Lay (Loire) et Saint-Baudille-de-la-Tour (Isère), dotées l’an passé.

« Le mode de la tournante a leur préférence »

« La table est arrivée à temps pour participer aux deux challenges proposés par la FFTT autour de la Semaine olympique et paralympique. Nous candidations depuis mon arrivée comme directrice il y a quatre ans et, pour l’inauguration, nous avons invité la mairie – qui a réglé le reste à charge de 250 € et installé la table –, les conseillers pédagogiques et l’Usep.

Depuis, nous avons instauré à la récréation un système de roulement où chaque niveau de classe profite de la table un jour par semaine, à l’exception des enfants de petite et moyenne section de maternelle, encore trop petits. Outre le kit envoyé par la FFTT, nous avons acheté des balles et des raquettes et des enfants apportent parfois la leur. La table est aussi utilisée en temps périscolaire et, en EPS, je viens d’entamer avec mes CP-CE1 un cycle raquette, avec atelier ping-pong. La table servira également à une rencontre Usep à laquelle participera l’une de mes collègues.

À la récré, le mode de la tournante a la préférence des enfants : c’est ludique et permet de faire jouer tout le monde. Selon le nombre de joueurs, ils pratiquent aussi en simple ou en double. Et si les garçons restent plus nombreux, cela n’a rien à voir avec le foot, où ils monopolisaient tout l’espace de notre petite cour. Nous en avons d’ailleurs profité pour supprimer le foot, parfois compliqué à gérer et quasi-exclusivement masculin. À la place, les enfants ont découvert une discipline que la plupart ne connaissait pas, d’autant plus qu’il n’y a pas de club à vingt de kilomètres à la ronde. » Béatrice Hamdani, directrice de l’école primaire de Lay (Loire)

 

« Pendant les récréations, la cantine, la garderie »

 

« La table reçue en mars à notre deuxième candidature est utilisée lors des récréations, plutôt en tournante, et pendant la cantine et la garderie. Plutôt par ceux de cycle 3, filles comme garçons. Comme ils aiment aussi les jeux collectifs, elle n’est pas absolument utilisée tous les jours et il n’y a pas de conflit pour y accéder.

En dehors des heures de classe, la table est aussi accessible à toute personne car dans notre petit village la cour est ouverte au public. Notre association Usep a également financé une deuxième table, disposée à un autre endroit de la cour.

Nous n’avons pas encore organisé d’action spécifique, mais le défi « 100 % ping » lié à la Semaine olympique et paralympique était intéressant, en amenant les élèves de cycle 2 à faire des échanges. Nous pensons donc le reconduire. Sinon, il n’y a pas de club à proximité et, après enquête, seuls 8 élèves sur 75 connaissaient les frères Lebrun. Honnêtement, je ne peux pas vous dire si la mise en place de la table a joué sur ce score ! Et si quelques uns s’intéressent plus qu’avant au tennis de table, on ne peut pas non plus en faire une généralité ! » Laurent Haussard, directeur de l’école élémentaire de Saint-Baudille-de-la-Tour (Isère)

Lire aussi : Le ping remet la table avec l’Usep

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