Chargement en cours...
Aucun résultat ne correspond à votre recherche.

La rencontre athlétisme en maternelle vue du terrain

4 minutes

Enseignante de petite et moyenne section à Sury-en-Vaux, près de Sancerre, Carine Véron a participé avec sa classe à l’une des deux rencontres qui déclinaient dans le Cher le volet athlétisme, ajouté cette année aux jeux d’opposition et d’orientation déjà proposés dans le cadre de l’opération À l’Usep, la maternelle entre en Jeu !

Carine Véron, aviez-vous déjà pratiqué avec vos élèves des jeux athlétiques avant de participer le 22 mai à une rencontre Usep consacrée à ceux-ci ?

Oui, l’an passé, où à l’occasion des Jeux olympiques et paralympiques nous avions fait du sport le fil rouge de l’année. La déléguée départementale, Aline Alves, était intervenue quatre jours auprès des trois classes de notre école. Il faut savoir que, jusqu’à l’an passé, sur le secteur Usep de Sancerre, l’offre en maternelle n’était pas à la hauteur de celle proposée en élémentaire. Les petits participaient seulement à une randonnée annuelle. Cette année, ils auront pris part à trois rencontres : la première consacrée à la lutte et aux jeux d’opposition ; la deuxième autour de l’album à jouer Les nuits blanches de Pacha, où les enfants imitent des souris qui grimpent, roulent et lancent ; et donc la troisième autour de l’athlétisme.

Comment s’est-elle déroulée ?

Sur une courte journée, de 10 h à 15 h. Seulement la matinée c’est trop frustrant, même si sur la fin la fatigue se faisait sentir chez les plus petits, surtout avec une activité qui les invite à se dépenser sans compter. Nous avons accueilli deux autres classes des villages de Saint-Satur et Le Noyer sur l’espace herbeux autour de notre city-stade. Soit 70 enfants de la petite section au CP, mélangés dans des groupes de 8 à 10 qui tournaient sur 7 ateliers le matin, et autant l’après-midi1.

Quelle est la plus-value d’une rencontre athlétisme ?

La rencontre en elle-même, et la découverte d’ateliers difficiles à proposer pour une enseignante seule avec sa classe. Le saut à la perche par exemple, où la déléguée départementale faisait en sorte que les enfants puissent s’y agripper avant de les faire basculer vers un marquage au sol qui permettait de mesurer la longueur du saut.

Comment aviez-vous préparé la rencontre ?

Nous avions parlé de l’athlétisme en classe avec le petit livre documentaire déjà utilisé l’an passé. J’ai aussi fait découvrir aux enfants quelques jeux athlétiques. Et puis ils avaient l’expérience des exercices de lancer de la rencontre précédente.

Pensez-vous reproduire en EPS certains ateliers, notamment ceux n’exigeant pas de matériel spécifique ?

Bien sûr. Les relais par exemple, que les enfants s’approprient facilement et qui suscitent l’émulation. Ou le saut de haies. À l’école, une simple barre posée entre deux cônes fait l’affaire. Et si c’est un classique des ateliers motricité, l’exercice prend une autre dimension lorsqu’il s’agit d’un enchaînement de haies, en parallèle avec un copain ou une copine dans la ligne d’à-côté ! Le genre de choses dont les enfants parlent quand nous faisons ensuite un retour sur la rencontre à partir des photos prises pendant les ateliers…

(1) La seconde rencontre s’est déroulée le 13 juin avec des classes de Boulleret et Léré et a réuni une centaine d’enfants.

À lire : L’athlétisme s’invite sur le podium de l’opération maternelle

Partagez l'article
Partager c'est la meilleure façon de nous soutenir!