Nouveaux délégués : Lucas, Lara, Bruno, les franciliens

En poste depuis la rentrée en Île-de-France, Lucas Neyrat (Paris), Lara Puteaux (Seine-Saint-Denis) et Bruno Gailhac (Val-de-Marne), offrent des profils de délégués sensiblement différents : le premier a débuté comme éducateur sportif de handball en Dordogne, la seconde est passée par les Staps et le professorat d’EPS et le troisième est un professeur des écoles très expérimenté, impliqué de longue date à l’Usep.
Lucas Neyrat, 30 ans, Usep Paris
« Originaire de Dordogne, j’ai été éducateur sportif et entraîneur de handball en Nouvelle-Aquitaine avant de devenir conseiller technique fédéral à Paris, où j’ai été sollicité par l’Usep 75 pour coordonner un dispositif périscolaire et des actions scolaires orientées vers la prise en compte du handicap. Je suis à présent directeur adjoint auprès de Frédéric Laferriere, directeur général pour encore une année scolaire.
» En cette rentrée, mes principales missions consistent à relancer nos partenariats avec les associations sportives, à représenter l’Usep aux différentes réunions de l’Éducation nationale (conseillers pédagogiques de circonscription, professeurs relais de la Ville de Paris…) et à accompagner les inscriptions des enfants scolarisés dans nos AS.
» En 2024-2025, l’Usep Paris comptait 10 657 licenciés enfants 622 animateurs adultes au sein de 116 associations sportives scolaires, et touchait plus de 80 000 enfants. Outre les rencontres en temps scolaire, nous intervenons beaucoup sur le périscolaire et gérons avec la Ville le dispositif des Mercredis du sport, encadrés avec des moniteurs de la Ville de Paris. »
Lara Puteaux, 51 ans, Usep Seine-Saint-Denis
« Après des études en Staps, j’ai enseigné cinq ans à Paris comme professeure d’EPS avant de bifurquer vers le premier degré. Je mettais en place des projets sportifs, ce qui qui m’a permis de rencontrer l’Usep 93 par l’intermédiaire des collègues d’autres écoles de La Courneuve, déjà affiliées. En 2017, j’ai ainsi créé l’association de mon école élémentaire Louise-Michel afin de participer avec mes élèves à toutes les activités proposées par l’Usep, tant en cycle 3 qu’en cycle 2. J’ai aussi encouragé mes collègues à affilier leur classe pour proposer des tournois au sein de l’école et organiser des rencontres entre la maternelle et le CP. Parallèlement, j’ai participé aux réunions et aux assemblées générales du comité, puis rejoint le bureau en tant que secrétaire. De 2021 à 2024, j’ai ensuite enseigné en CM1-CM2 à l’école Charles-de-Gaulle de Villepinte, où une AS Usep a été créée.
» En 2023-2024, j’ai commencé à travailler pour l’Usep 93 à mi-temps, essentiellement sur le terrain, tout en continuant de faire la classe le lundi et le mardi. Puis en novembre je suis devenue déléguée départementale, en binôme avec Pascal Mellent, dont le temps de travail était aménagé pour raisons de santé. J’ai alors découvert la dimension administrative et financière de la fonction. Enfin, depuis janvier je suis directrice et m’occupe des rapports financiers, des bilans d’actions, des contacts avec les partenaires et avec les Conseillers pédagogiques de circonscription EPS pour l’obtention de créneaux dans les gymnases et sur les stades, ainsi que de la coordination avec les écoles.
» Si je devais définir la spécificité de l’Usep en Seine-Saint-Denis, ce serait la capacité à réaliser beaucoup d’actions avec des moyens limités, en répondant à toutes les écoles, qui par économie n’ont souvent que deux classes affiliées. Il faut se démultiplier pour répondre aux besoins ! Nous fédérons 9 886 licenciés enfants et 275 animateurs adultes dans 134 associations. »
Bruno Gailhac, 57 ans, Usep Val-de-Marne
« J’ai succédé en décembre dernier à Éric Piedfer-Quéney comme directeur départemental de l’Usep sur un poste Éducation nationale de chargé de mission du sport scolaire du premier degré. Depuis trois ans, j’occupais auprès de lui la fonction de conseiller technique, chargé notamment de la mise en place d’une rencontre départementale en famille, du déploiement du Savoir Rouler à Vélo en lien avec le P’tit Tour, du montage des dossiers de demande de subvention auprès de l’Agence nationale du sport et des relations avec les comités sportifs et les conseillers pédagogiques départementaux et de circonscription en charge de l’EPS.
En 2004, débutant dans la fonction de CPC-EPS sur le secteur Vitry-sur-Seine-Chevilly-Larue, j’entre au comité directeur de l’Usep 94. Les rencontres étaient peu nombreuses à l’exception des Jeux du Val de Marne qui regroupaient des milliers d’enfants, Usépiens ou non. Nous entamons alors un travail de communication pour mieux faire connaître l’Usep dans tout le département. À Chevilly-Larue, cette impulsion s’incarne dans la création d’une association regroupant les 4 écoles de la commune, avant que trois d’entre elles ne créent ensuite la leur. En vingt ans, nos effectifs ont été multipliés par trois, avec 11 581 licenciés enfants et 346 adultes dans 60 associations.
» Devenu en 2011 directeur d’école d’application à Thiais, dans un quartier politique de la ville, je fais découvrir l’Usep à mes collègues et crée l’AS avec eux. Idem cinq ans plus tard dans ma nouvelle école de Mandres-les-Roses, où l’Usep prend toute sa dimension associative : conseils d’enfants, enfants élus au comité directeur, rencontres hors temps scolaire avec les familles…
» Je ne pourrais accomplir ma tâche sans l’équipe qui m’entoure : Karine, secrétaire administrative Usep-Ufolep à temps partiel ; Sébastien, éducateur sportif ; et depuis la rentrée Vincent, chargé de mission sur un poste supplémentaire créé à titre provisoire par la direction académique en reconnaissance du travail que nous menons, et qui nous apporte ses compétences d’ancien directeur de la Revue EPS1. Une douzaine de bénévoles âgés de 62 à 80 ans nous sont également fidèles.
» Mes priorités de rentrée sont de permettre à chaque membre de l’équipe et élu du comité directeur de trouver sa place, de donner les moyens aux associations de s’engager dans des rencontres sportives associatives de proximité et d’accompagner les élus dans la rédaction de notre projet sportif associatif départemental. Quant aux spécificités du territoire, c’est l’absence de l’Usep sur des communes disposant d’intervenants municipaux, beaucoup de matériel qui tourne dans les associations, 20 formations par an d’animateurs et enseignants sur les activités physiques, sportives et artistiques adaptées, et une vraie dynamique commune avec l’Ufolep et la Ligue de l’enseignement. »
(1) Plus Isabelle, présente pour encore cinq mois au sein du comité dans le cadre d’un emploi adapté, et chargée du prêt de matériel et de l’entretien des chasubles.
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