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Nouveaux délégués : Thibauld et François, deux parcours d’éducateur sportif en Occitanie

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En poste depuis la rentrée dans le Gard et le Tarn, Thibauld Allé et François Julien ont tous deux débuté à l’Usep comme éducateurs sportifs avant d’être nommés délégué de leur comité départemental. Parallèlement ils sont aussi entraîneurs, de rugby pour le premier, de football pour le second.

Thibauld Allé, 29 ans, Usep Gard

« Joueur semi-professionnel au Rugby Club Nîmois (en Fédéral 1, alors 3ème échelon national) tout en travaillant dans le bâtiment, j’ai entamé il y a trois ans une reconversion professionnelle. J’ai passé un BP Jeps activités physiques pour tous avec la Ligue de l’enseignement du Gard avant de rejoindre l’Usep comme éducateur sportif. J’aidais les enseignants à lancer des cycles d’activités en vue de rencontres départementales. Je me suis épanoui dans ce métier-passion et, en début d’année, on m’a proposé de prendre la suite du délégué Alain Haon, avec lequel j’ai bénéficié d’un vrai tuilage avant son départ en retraite. Je garde toutefois un pied dans le rugby comme entraîneur des moins de 19 ans du club d’Orange (Vaucluse).

» L’Usep, je l’ai pratiquée enfant à l’école Armand-Barbès de Nîmes. J’ai d’ailleurs retrouvé l’un des enseignants, M. Gay, comme élu du comité, qui fédère 5 772 licenciés enfants et 384 animateurs adultes dans 95 associations. Délégué, j’assume les tâches administratives et suis moins présent sur le terrain. Je suis aussi le premier interlocuteur des enseignants et j’organise les réunions de circonscription. Pour cette première année, je ne vais rien révolutionner. Mais je souhaite développer de nouvelles activités, comme le base-ball à cinq. Peut-être pourrions-nous être plus actifs sur Facebook. Si je trouve le temps ! »

 

François Julien, 51 ans, Usep Tarn

« Devenir délégué Usep du Tarn est une forme de retour aux sources car c’est là que j’ai eu mon premier travail d’éducateur sportif, pendant cinq ans, avec un quart de mon temps au service vacances de la Ligue de l’enseignement. J’ai ensuite bifurqué vers l’éducation sociale et travaillé dans différentes structures, en internat et auprès d’enfants en difficulté. J’ai aussi monté moi-même un lieu de vie. Ces douze dernières années, je travaillais à l’accueil d’urgence du foyer départemental de l’enfance d’Albi, avec des jeunes déscolarisés et souffrant souvent de troubles ou de handicaps. J’animais des ateliers de remobilisation avec le sport comme vecteur.

» Ayant fait le tour de l’éducation sociale et appris par l’ancien délégué Usep Joël Albert, élu au comité directeur, que l’actuelle titulaire du poste le quittait, j’ai postulé. Mon CV devait correspondre… Je me souviens aussi, enfant, avoir participé à des rencontres sportives interclasses du mercredi. Sous l’égide de l’Usep ? Peut-être. En tout cas cela ressemblait beaucoup aux rencontres sportives associatives d’aujourd’hui.

» Je n’ai pas été surpris par le poste, seulement un peu par la charge de travail : je suis seul pour animer un comité qui réunit 7 900 licenciés enfants et 457 animateurs adultes dans 107 associations, dans un département rural avec deux grandes villes, Albi et Castres. J’ai rencontré les conseillers pédagogiques, les Etaps et les comités sportifs pour faire du lien avant de me plonger dans le calendrier des rencontres et leur organisation. Ma tâche est toutefois facilitée par le fait que la présidente du comité (Sandrine Montès, vice-présidente nationale, ndlr) et la vice-présidente sont toutes deux conseillères pédagogiques EPS. Je connais également bien le milieu associatif sportif pour avoir toujours conservé une activité d’entraîneur de football : actuellement auprès de l’équipe senior de l’Union graulhetoise, en régional 3. »

Lire aussi : Première session de la formation rénovée des délégués départementaux

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