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Sébastien Lepetit, nouvel adjoint à la direction nationale de l’Usep

4 minutes

Agrégé d’EPS, Sébastien Lepetit, 49 ans, rejoint l’équipe nationale Usep avec notamment pour mission le suivi des ressources pédagogiques.

Sébastien, avais-tu déjà croisé sa route dans ton enfance puis comme professeur d’EPS, en Seine-Saint-Denis et dans les Hautes-Pyrénées ?

Dans mon enfance et au début de ma carrière non. C’est tardivement, dans l’académie de Toulouse, que j’ai découvert le rôle de l’Usep dans le premier degré, en tant que chargé de mission Génération 2024 auprès de l’inspection académique. J’ai notamment eu le plaisir de travailler à cette occasion aux côtés de Laurent Fafeur président du comité Usep de la région Occitanie.

Quelles sont tes missions ?

J’en ai deux principales. La première est d’accompagner le réseau sur nos outils pédagogiques, aujourd’hui souvent conçus en partenariat avec d’autres fédérations. La seconde consiste à cogérer avec les élus nationaux les relations avec le ministère des Sports et l’Agence nationale du sport.

Comment envisages-tu le travail sur les outils pédagogiques destinés aux professeurs des écoles et aux animateurs Usep ?

Je m’efforcerai d’apporter un regard « éducation physique » un peu plus marqué. Nos partenaires fédéraux ont l’habitude de s’adresser à des enfants ayant déjà une appétence pour le sport. Or le public scolaire est beaucoup plus hétérogène : il faut mieux prendre cela en considération, en partant du plaisir des élèves. Certains trouveront d’ailleurs ce plaisir dans l’opposition aux autres, d’autres dans l’accomplissement personnel, d’autres encore dans les rôles sociaux qu’offrent les activités physiques et sportives. L’objectif est aussi de rendre nos outils plus « accessibles », sans multiplier le nombre de pages ou de fiches, et aussi plus « lisibles », en harmonisant leur présentation.

Tu étais depuis douze ans « coordinateur UNSS lycée » dans les Hautes-Pyrénées : c’est-à-dire ?

Je gérais les transports, les sites des compétitions du mercredi et la mise en place de celles-ci : relations avec les chefs de plateau et remontée des résultats, qualificatifs pour des championnats académiques ou des championnats de France. Un fonctionnement assez éloigné de celui de l’Usep, que j’ai appris à connaître à travers l’engagement des comités et des associations dans les évènements associés au label Génération 2024 : Journée nationale du sport scolaire et Semaine olympique et paralympique.

Par ailleurs, ces quatre dernières années, je n’enseignais plus l’EPS mais m’occupais à plein temps des dix internats d’excellence de l’académie de Toulouse. J’y coordonnais des projets artistiques, culturels et sportifs avec le concours d’associations locales, afin de proposer aux collégiens et lycéens des projets sur la tranche horaire 17 h-19 h, voire après le repas du soir. C’est ainsi que j’ai fait appel aux délégués Usep de l’Ariège et du Gers, Laëtitia Castaing et Simon Duran, pour sensibiliser les élèves au para-sport.

Pour finir, quelle était ta motivation pour rejoindre la DTN Usep, et passer ainsi du second au premier degré ?

Ma première motivation était de revenir dans le monde de l’activité physique : je suis interpelé par la progression de la sédentarité et la perte de capacités physiques des élèves, que j’ai clairement constatée en 25 années d’enseignement de l’EPS. Or cela se joue dès le plus jeune âge. J’étais aussi intéressé par le fait de pouvoir mener une action à l’échelle nationale, après avoir œuvré à un niveau académique. Enfin, tout en aimant beaucoup le Sud-Ouest et la région de Tarbes, où je conserve des attaches, j’aspirais à revenir sur Paris, où j’ai de la famille et tout un réseau amical.

L’équipe nationale Usep

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