Transat scolaire : les CM1 de l’école du Lac sont au milieu de l’Atlantique
Après deux Vendée Globe et une Route du Rhum, Gwénaëlle Pouliquen a rembarqué sur la Transat scolaire avec ses CM1 de l’école du Lac de Plabennec (Finistère). Point d’étape de leur navigation et des apprentissages associés à cette course virtuelle à laquelle les associations Usep participent en partenariat avec la FF Voile.
Gwénaëlle Pouliquen, est-ce votre première participation une course à la voile virtuelle avec l’Usep ?
Non, avec ma classe nous avons fait les deux dernières éditions du Vendée Globe, et aussi la Route du Rhum. Mais nous avons rebaptisé le bateau : CM1LacPlab, c’est moins long à écrire que « La maîtresse et ses élèves » !
Et comment vivez-vous la course ?
Chaque matin, nous regardons l’avancée du bateau et je les informe des conseils proposés par Virtual Regatta avant de choisir le cap ensemble. Parallèlement, nous travaillons en géographie sur le planisphère. Après les départements d’outremer antillais, Martinique et Guadeloupe, nous avons abordé les continents et les océans. À présent nous en sommes à la résolution de problèmes, à partir du nombre de milles marins qui séparent Fort-de-France du Havre.
Avec le même intérêt parmi les enfants ?
Oui. Comme l’an passé, certains ont créé leur propre bateau, ainsi que des parents. On fait la course avec eux ! Sinon, au dernier pointage nous étions 52e au classement Usep.
Font-ils le lien avec la vraie Transat, partie plus tôt et dans l’autre sens ?
Non, parce qu’elle partait au milieu des vacances et qu’elle était beaucoup moins médiatisée que le Vendée Globe, qui a aussi l’avantage de la durée.
Avez-vous une idée de votre jour d’arrivée ?
Non, pas du tout !
Et, à titre personnel, avez-vous un goût particulier pour la voile ?
Non, mais mon mari est « voileux » et m’a donné quelques cours sur les changements de voile en fonction de l’orientation des vents. J’ai quand même pris l’option « changement automatique », c’est plus simple !
