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Un P’tit Tour couleur locale

4 minutes

D’ici le 6 juillet, plus de 70 000 enfants pédaleront ou marcheront avec l’Usep sur les routes et les chemins du P’tit Tour. Un évènement auquel chaque comité apporte sa touche : itinérance, mini-séjours, parcours en étoile, thème d’année… Tour d’horizon.

Né en 1996 sous la forme d’une grande chaîne d’un département à l’autre, le P’tit Tour offre désormais plus d’autonomie dans l’organisation des étapes qui permettent aux élèves de cycle 3 de valider leur attestation du Savoir Rouler à Vélo. Cette souplesse a permis d’y associer pleinement des comités dont les parcours en itinérance avaient joué un rôle précurseur.

Itinérance. C’est le cas de la Ronde cyclo de Seine-et-Marne, 40e du nom, qui verra 130 enfants rallier en cinq étapes le château de Fontainebleau depuis les remparts de Provins. Même formule pour la 33e Étoile cyclo du Loir-et-Cher (33 classes engagées la semaine du 19 au 23 mai dernier, avec le mercredi Blois-Chambord en peloton) ou la 31e Ronde cyclo du Lot-et-Garonne. Des semaines où l’apprentissage de la vie collective va de pair avec celui de la route. Autre parcours itinérant : la Traversée de la Drôme à vélo de 330 écoliers, relayée chaque jour par ses P’tits Reporters au micro d’un studio radio mobile.

Mini-séjours. De son côté, l’Ardèche propose un Voyage itinérant à la découverte de l’Ardèche (Vida) le long de la vallée de l’Eyrieux, avec nuitées au camping et en deux sessions afin d’accueillir les 17 classes inscrites. Un second itinéraire est même testé cette année dans le sud du département, avec en prime la visite de la grotte Chauvet, joyau de l’art pariétal. La Charente innove aussi avec son « Bivouac à vélo ». Le principe : une classe pédale vers une autre école pour y partager une rencontre sportive associative, avant de s’en revenir le lendemain par un itinéraire plus long mettant en valeur le patrimoine local. Quelques jours plus tard, c’est au tour des enfants hôtes d’enfourcher leur vélo. Une dizaine de classes participent à cette première édition où le comité joue les entremetteurs et gère l’intendance, tout en laissant les classes libres du choix de l’itinéraire et du contenu de la rencontre.

Parcours en étoile. Avec son « Vélo citoyen » d’une école à l’autre, l’Isère a longtemps décliné un concept voisin, à ceci près que le retour s’effectuait le soir même en autocar. L’éloignement entre les écoles engagées, le coût des transports et les préoccupations écologiques ont conduit le comité à substituer à cette formule celle d’un lieu de regroupement central. Sur 13 étapes, 41 classes partageront un temps commun à la mi-journée, avec la présentation d’un projet citoyen, avant de s’en retourner comme elles sont venues, à la force du mollet. Cette formule inspire d’autres comités, comme la Vienne – plus de 900 enfants réunis sur des « lieux de mutualisation » pour des « journées conviviales autour du vélo, de la coopération et de la citoyenneté » – ou l’Ille-et-Vilaine. Après plusieurs éditions empruntant les véloroutes longeant l’Adour et le Gave de Pau, les Pyrénées-Atlantiques y viennent aussi cette année. Cela permettra la participation des écoles éloignées de ces rivières : on attend 45 classes et un millier d’élèves.

Thématiques. Certains comités déclinent aussi une thématique. L’an passé en Mayenne elle était toute trouvée : À Vélo vers les Jeux ! avait mobilisé 85 écoles et 2 600 enfants. En cette année 2025 déclarée « année des océans » par Emmanuel Macron, la Vendée propose pour sa part une traversée du département en cinq étapes « De l’Océan à la Sèvre ». Une forme de retour aux sources.

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